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Une joyeuse mélancolie

Neuf

Jordi Gonzalbo

Collection L'Envers du décor

16x24 cm -116 pages 

Jordi Gonzalbo naît en 1930 à Barcelone. Ses parents travaillent en usine, militent au sein de la CNT, et participent activement à la révolution déclenchée le 19 juillet 1936 contre le coup d'État militaire. Avant la fin tragique de la guerre civile, Jordi, sa sœur et sa mère passent la frontière et se réfugient à Perpignan. 

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978-2-37320-104-8

15,00 € TTC

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Jordi Gonzalbo naît en 1930 à Barcelone. Ses parents travaillent en usine et militent au sein de la CNT, syndicat anarchosyndicaliste. Ils participent activement à la révolution déclenchée le 19 juillet 1936 contre le coup d'État militaire - qui voulait justement l'éviter. Avant la fin tragique de la guerre civile, Jordi, sa sœur et sa mère passent légalement la frontière et se réfugient à Perpignan. Resté dans les Pyrénées-Orientales depuis, Jordi Gonzalbo n'a toujours pas renoncé à changer la vie. Avec ses amis - les «copains» comme l'on dit entre libertaires - ils ont commencé par acquérir rapidement un bon niveau de langage en français. Puis ils vont créer autour d'eux des activités culturelles originales, inventer de nouvelles formes de solidarité, modifier quelques vieilles maisons, construire des canaux d'irrigation, inventer le travail en coopérative, porter chaque jour leur grain de sel au débat.
« Pour quelle raison avais-je apporté, début 2001, ma première contribution au courrier des lecteurs du journal L'Indépendant de Perpignan sous la forme du texte « Le regard »? Tout simplement, parce que je voulais exprimer mon sentiment sur un article paru dans le journal concernant l'euthanasie, émanant de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité. À mon grand étonnement mon texte ne passa pas inaperçu. Le matin même de sa parution je recevais un coup de fil d'une personne qui me remerciait de l'avoir écrit. Le président de l'association ADMS exprima son envie de me rencontrer, et demanda la permission de reproduire le texte en plusieurs exemplaires, à destination de tous les militants de l'association. Ces réactions me firent réfléchir; l'espace courrier des lecteurs m'ouvrait une possibilité d'intervention mensuelle, et ce dans le quotidien le plus diffusé dans le département. En outre, j'avais la possibilité de traiter de tous les sujets, sans autre réserve que celle de ne pas utiliser des termes injurieux. Il n'y avait donc aucune raison de ne pas tenter l'aventure. »

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